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AFLP 2 rue de la Mairie, 67460 Souffelweyersheim, France

Notre Histoire

« (...) nous sentions dans notre cœur que Marie tenait cette « naissance » dans ses mains et que l’association serait reconnue le 8 décembre 2018, bien que cela serait déjà très rapide et assez incroyable, mais nous y croyions tous très fort. (...) l’approbation de l’association française Luisa Piccarreta avait bien été signée en ce jour béni du 8 Décembre. »

Le But de L’Association

L’Association a pour but :

  • d’aider les chrétiens à réaliser leur vocation à la sainteté par une offrande quotidienne de leur volonté au Seigneur, et à laisser progressivement la Divine Volonté vivre et agir en eux ;
  • d’œuvrer à la diffusion de la vie de sainteté de la Divine Volonté, selon les enseignements du Christ à la servante de Dieu, Luisa Piccarreta, dont le « nihil obstat » aux écrits a été donné par la Congrégation pour la doctrine de la foi, le 28 mars 1994. Cette diffusion se fera par l’organisation de conférences, retraites et récollections sur la Divine Volonté, et par la création et la promotion de cénacles de prières sur la Divine Volonté, sous le contrôle des autorités ecclésiastiques.

Toute personne peut appartenir à l’Association Française Luisa Piccarreta – AFLP – car elle n’impose aucune obligation incompatible avec la vocation personnelle, sinon qu’elle aide à la vivre plus intensément.

Conditions pour faire partie de l’Association :

  • être inscrit auprès du siège de l’AFLP,
  • désirer entrer dans la voie de sainteté enseignée par Jésus à la servante de Dieu, Luisa Piccarreta.

La naissance de l’Association Française Luisa Piccarreta - AFLP

Récit par Bernadette S., Claire B. et Isabelle

Les préalables aux grandes œuvres de Dieu

Il y a quelques années, l’association « FOYER d’AMOUR » qui a pour vocation « d’aimer et d’aider » dans leurs soucis quotidiens des familles et des prêtres d’Afrique vivant des situations particulièrement difficiles, était en attente d’un accompagnateur spirituel, puisque le cofondateur, le Père Charles OLIDJO, prêtre étudiant ivoirien, étant retourné dans son pays. C’est lui qui avait proposé le nom de l’association, disant qu’à la veille de son ordination, il avait demandé au Seigneur de faire de lui un « foyer d’amour ». Soucieuse de laisser Jésus aux commandes de cette œuvre, Bernadette, la responsable, Lui demanda de leur envoyer, pour les accompagner, le prêtre qu’Il choisirait.

Lors d’un enterrement, Bernadette a revu un jeune prêtre qu’elle avait aperçu un jour dans une paroisse. Peu de temps après, elle eut l’occasion de participer à une messe célébrée précisément par ce prêtre et elle fut touchée par sa profondeur spirituelle et par la joie dont il rayonnait. Dans sa prière de demande, elle revoyait quelquefois le visage de ce prêtre. Cela lui sembla curieux et elle se demanda si ce n’était pas un clin d’œil du Ciel pour répondre à son attente. Elle chercha donc à le contacter et lui demanda s’il serait disposé à accompagner spirituellement « Foyer d’Amour ». Il fut surpris, demanda ce qu’on attendait de lui et, après un temps de réflexion, il accepta, proposant une rencontre mensuelle avec un temps d’enseignement et de partage, suivis d’une eucharistie, d’un temps d’adoration et du sacrement du Pardon pour ceux qui le souhaiteraient. Ces rencontres, très appréciées, eurent lieu à la « Roseraie » et, petit à petit, d’autres personnes que des membres de « Foyer d’Amour » vinrent y participer, entre autres, Danièle et Claude, Marie-Christine, ainsi que Martine.

Danièle, plongée dans les écrits de Luisa Piccarreta, les fit découvrir au prêtre qui n’était autre que le Père Gabriel Tchonang ! Profondément touché par leur contenu, le Père Gabriel proposa la saison suivante de nous introduire dans la spiritualité de l’œuvre de Luisa Piccarreta, devenue « Foyer d’Amour » dans sa profonde union au brûlant « Foyer d’Amour » du Cœur de Jésus. Quelques temps après est née « l’Association Française Luisa Piccarreta » ! Autre surprise du plan divin : Le Père Gabriel Tchonang connaît très bien le Père Charles OLIDJO !

« Restez avec moi, Divine Volonté, pour m’enseigner comment vivre dans Votre Suprême Volonté. »

La mise en route

Fin 2017, je me suis mise en relation par mail avec le Père Gabriel-Marie Tchonang après avoir appris que ce prêtre de la région de Strasbourg s’intéressait à la Divine Volonté depuis quelques années déjà. Je lui ai donc envoyé de temps à autre, nos audios pour le tenir au courant de nos avancées sur notre chaîne YouTube et quelques détails sur la manière dont nous y avions été amenées.

 

2 janvier 2017

Effectivement, dans un Appel du 2 janvier 2017, nous avons été missionnées pour mettre les messages de Jésus à Luisa Piccarreta en langue française sur internet, c’est-à-dire lire les 36 Tomes et plusieurs enseignements, tels les 24 Heures de la Passion, le Livre du mois de Marie et moult prières. Le Père me répondait par des petits mails, pleins de gentillesse et d’encouragement. Nous avons donc passé plus d’une année à enregistrer.

 

23 avril 2017

Étant très intéressées, motivées et impatientes de mieux connaître Luisa et sa vie, et de nous imprégner de son environnement, nous sommes parties à Corato dès que possible et nous y étions le 23 avril 2017. Voyage plein de péripéties surprenantes et cocasses et de découvertes : la petite chapelle personnelle, la chambre de Luisa, le fameux balcon, la rue de la vision du Christ portant sa croix, les vitrines remplies de broderies et du matériel nécessaire, ses manuscrits, sa chaise, ses différentes habitations, les églises, l’Association italienne. Nous avons été accueillies très chaleureusement par Antonella, puis par Alexandre qui nous a tout traduit avec moult explications et aussi pilotées dans la maison de Luisa devenue un musée.

De retour, après quelques temps, nous avons senti que nous devions essayer de faire une réunion de personnes intéressées par ces enseignements.

Une première réunion a eu lieu un dimanche après-midi au Patronage St Joseph de St-Étienne, avec l’accord des prêtres de cette communauté et le concours du Père Stéphane Simon que nous connaissions aussi depuis un an et avions rencontré à plusieurs reprises.

 

3 mars 2018

Plus tard, devant l’intérêt de personnes venant de tous les alentours, nous avons organisé une deuxième réunion devant se dérouler à Notre-Dame de Bon Secours. Isabelle avait fait imprimer plusieurs dizaines de petits livrets de prières et tout est parti très vite. Le matin du 3 mars 2018, arrivées à l’église très tôt, nous avons eu une mauvaise surprise : il y avait un froid glacial car la chaudière était tombée en panne.

Catastrophe !

Impossible de faire les conférences de présentation dans ces conditions. La seule solution qui restait a été de nous réfugier tous dans la sacristie qui pouvait contenir 80 personnes, nous a-t-on annoncé, et… nous étions au final…80 personnes !

Mais heureusement, l’accueil a été plus que chaleureux, cela compensait. Oui, nous étions frigorifiées, mais la réunion faisait chaud au cœur par le vif intérêt des personnes venues.

La rencontre

« …nos yeux rayonnaient de bonheur et nos regards qui se découvraient étaient chargés de joie. »

4 août 2018

A partir du 4 mars 2018, date anniversaire de la mort de Luisa, nous avons entretenu des contacts téléphoniques plus réguliers et plus personnels avec le Père Gabriel-Marie.

Et puis, un jour, le Père m’informe qu’il venait régulièrement à Ars pour la fête du saint curé dès le 4 août, et qu’il y serait présent aussi cette année 2018. Nous-mêmes y allions aussi régulièrement à cette occasion et c’est avec une grande joie et une grande impatience que nous avons attendu cette journée de rencontre. Par une belle journée ensoleillée, nous sommes arrivées plutôt émues à Ars et notre cœur déjà se réjouissait.

Le père Gabriel-Marie nous avait donné rendez-vous à 14h dans la prairie où devaient se tenir les prêtres pour la confession. La voiture garée, nous nous sommes dirigées vers l’église, puis avons descendu rapidement le grand escalier de l’esplanade qui conduit à ce pré. Nous connaissions le visage du Père Gabriel-Marie pour l’avoir découvert sur internet.

Arrivées en bas de l’escalier, sur le pré, nous avancions, excitées comme deux enfants et cherchions du regard les confesseurs.

Voici que sous un arbre, un peu en hauteur, nous l’avons aperçu enfin et nous nous sommes dirigées vers lui en riant de joie. Le Père avait une superbe chemise bleue, cela nous a frappées, tout dégageait une présence mariale en lui, un mélange de douceur et de force.

Nous venions de rencontrer le Père que Marie avait choisi pour nous aider à cheminer dans cet engagement. Cette rencontre a été inoubliable pour nous trois, nos yeux rayonnaient de bonheur et nos regards qui se découvraient étaient remplis de joie.

Nous sentions que cette rencontre était une étape importante de notre cheminement. Je crois que je peux dire que nos 3 âmes battaient à l’unisson et se reconnaissaient comme membres de la « même famille », tournés vers le même but : faire connaître la Divine Volonté. Et nous avons commencé à parler, à partager le pourquoi de ceci et de cela. Échanges entrecoupés de rires. C’était merveilleux. Plus tard, nous sommes allées avec le Père dans l’église et, devant la chasse du saint curé nous avons consacré la France à la Divine Volonté.

La naissance : 8 décembre 2018

Depuis, de concert, nous nous sommes rendus à l’évidence : nous devions créer une association. Le Père Gabriel-Marie a alors pris les choses en mains et, le 8 novembre, jour de la fête liturgique d’Élisabeth de la Trinité, chère à son cœur, il a déposé chez l’évêque du diocèse de Strasbourg les statuts et la demande de reconnaissance de l’Association actuelle.

Pour la petite histoire, nous sentions dans notre cœur que Marie tenait cette « naissance » dans ses mains et que l’association serait reconnue le 8 décembre 2018, bien que cela serait déjà très rapide et assez incroyable, mais nous y croyions tous très fort. Ce jour-là pourtant, nous avons attendu la réponse avec impatience, mais rien ne s’est passé. Ce n’est que plusieurs jours plus tard que le Père a été informé de la bonne nouvelle : l’approbation de l’association française Luisa Piccarreta avait bien été signée en ce jour béni du 8 Décembre. Voici donc le récit de la naissance de l’Association dont vous êtes peut-être devenus membres.

« Restez avec moi, Divine Volonté, parce que je désire Vous aimer avec votre Amour. »